Dans le cadre de son cursus à l’ENSISA, Anaïs Lonchampt, étudiante en deuxième année de la spécialité Automatique et Systèmes Embarqués (ASE), a choisi de réaliser une année de césure en Australie. Son objectif principal était d’améliorer son niveau d’anglais tout en s’engageant dans une cause qui lui tient à cœur : la protection animale. Elle nous partage ici son expérience :
Témoignage :
« Je m’appelle Anaïs Lonchampt et je suis actuellement en année de césure entre ma deuxième et ma troisième année à l’ENSISA, où je suis en spécialité Automatique et Systèmes Embarqués. L’objectif de cette césure est d’améliorer mon anglais. Pour cela, j’ai choisi de partir en Australie, un pays qui m’attirait autant pour sa langue que pour sa faune unique.
Au-delà de mon objectif académique, j’ai voulu profiter de cette année pour m’engager dans une cause qui me tient particulièrement à cœur : la protection animale. J’ai donc passé deux mois en tant que volontaire dans un refuge pour kangourous, situé en pleine nature et totalement isolé.
Malgré son isolement, le refuge offrait des paysages à couper le souffle, avec de magnifiques levers et couchers de soleil. Mais vivre en pleine nature impose aussi des contraintes : une gestion stricte de l’eau, des coupures d’électricité fréquentes et une cohabitation avec la faune locale, entre araignées imposantes et serpents bruns, l’un des plus venimeux du monde.
Le refuge a pour mission de recueillir, soigner et réhabiliter des kangourous blessés, souvent à cause des clôtures ou du trafic routier. Beaucoup d’entre eux étaient des orphelins, dont la mère avait été percutée par une voiture. Mon rôle consistait à m’occuper de huit jeunes kangourous, à les nourrir quatre fois par jour et à veiller sur eux du matin jusqu’au soir, avec des journées bien remplies de 8h à 22h, sept jours sur sept.
Après ces deux mois intenses, j’ai poursuivi mon engagement dans un autre refuge où l’on s’occupe de nombreuses espèces : koalas, wombats, chauves-souris, perroquets. On y trouve que des animaux qui ne peuvent être relâchés, souvent ils ont été des animaux domestiques ayant été maltraités ou des animaux issus de zoos.
Cette année de césure m’a énormément appris, tant sur le plan personnel que professionnel. Elle m’a confortée dans mon envie d’allier mes compétences en systèmes embarqués à des projets en lien avec la protection de la nature. C’est ainsi que je compte orienter mes recherches d’alternance pour ma troisième année vers une entreprise en accord avec ces valeurs, afin de mettre à profit mon expérience tout en contribuant à une cause qui me tient à cœur. »
Félicitations à Anaïs pour son engagement et cette belle aventure, un bel exemple pour tous les élèves souhaitant tenter l’expérience de la césure !
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