Étudier la mécanique ? Faire une mobilité en Finlande ? Vouloir travailler dans le domaine naval ? Rien ne fait peur à Solène Farge, fraîchement diplômée de la spécialité mécanique de l’ENSISA. Elle raconte son parcours.
Un cursus post-bac orienté ingénierie
« Après avoir obtenu mon baccalauréat Scientifique avec option sciences de l’ingénieur, j’ai fait le choix d’intégrer une prépa scientifique (CPGE) au lycée Gustave Eiffel de Dijon filière physique, technologie et sciences de l’ingénieur pour pouvoir ensuite m’orienter vers une école d’ingénieurs. À la suite de mes deux années d’études, je me suis vite rendue compte que j’avais une appétence pour les sciences de l’ingénieur et mon envie s’est portée sur l’ENSISA et sa spécialité mécanique. »
La passion des composites
« L’offre de formation est très complète à l’ENSISA, la filière mécanique permet d’étudier de nombreux domaines et donc devenir une ingénieure touche à tout avec une spécialisation. Choisir une matière de prédilection est assez difficile. Mais je pense que celle enseignant les composites a été ma préférée. En effet, les composites sont innovants et ce sont des matériaux d’avenir grâce à leurs propriétés mécaniques. Ils engendrent une grosse problématique liée à leur recyclage qui est très intéressante. J’ai d’ailleurs réalisé mon stage de fin d’études dans ce domaine. »
Une mobilité en Finlande
« La formation d’ingénieur à l’ENSISA offre l’opportunité d’effectuer une mobilité à l’international. J’ai eu la chance de pouvoir voyager en Finlande et de réaliser le premier semestre de ma troisième année à l’Université de Tampere. L’objectif premier est de suivre des cours en lien avec le cursus de l’école. La méthode d’enseignement là-bas est totalement différente de chez nous, j’ai notamment eu un cours de rhéologie très intéressant et instructif. J’ai également pu rencontrer beaucoup de personnes aux profils variés ce qui m’a permis de découvrir de nouvelles habitudes de vie et surtout de partir en Laponie pour faire une balade sur un lac gelé. Bien au-dessus du cercle polaire arctique, les températures avoisinaient les -12°C. Malgré tout, c’est un souvenir magique ! »
Être une femme dans un monde d’homme
« Je ne sais pas encore ce que je ferai demain, ou l’année prochaine, mais ce qui est sûr c’est que j’aimerais intégrer une entreprise dans le domaine naval et les composites. C’est un secteur où l’on retrouve peu de femmes, mais moi, ça me fait rêver ! »